Bons plans Colocation : toutes les pistes pour trouver celle de vos rêves
En bref
- Pénurie de logements, budget serré, loyer exorbitant pour une surface minuscule... face à ces contraintes, la colocation séduit de plus en plus de personnes.
- Mais, avec la demande croissante, c'est parfois compliqué de trouver le bon appart’ avec la colocation idéale pour vous.
- De la recherche de logement aux conditions de départ, beaucoup d’aspects sont à prendre en compte pour vivre au mieux cette expérience.
Savoir dans quoi on s’engage
Quand on vous dit « colocation », vous vous imaginez peut-être des scènes avec des personnes qui cohabitent dans la joie et la bonne humeur. Pour les plus anciens d’entre vous, certains plans de l’Auberge espagnole vous reviennent sans doute en mémoire. Mais, avant de poser ses valises, Il vaut mieux savoir dans quoi on s’engage. Tout commence par la recherche de logement et l’art de lire entre les lignes des annonces et des désidératas des propriétaires pour déjouer les arnaques et pratiques illégales.
Plusieurs formes de colocation existent. Là aussi, il convient donc de s’informer pour ne pas se retrouver pris au dépourvu, ce qui peut arriver plus vite qu’on ne le croit. Certaines colocations se déroulent en bail individuel. Cela signifie que chaque personne dispose d’un bail rappelant ses droits et ses obligations. Dans ce type de bail, point de clause de solidarité, ce qui rassure en cas de colocation avec des inconnus. Pour protéger leurs revenus, les bailleurs ont plutôt tendance à préférer le deuxième type de colocation : le bail unique. Et, en cas de clause de solidarité, les choses peuvent vite se compliquer. Concrètement, tous les colocataires sont responsables du paiement du loyer, et ce, jusqu’à six mois après leur départ du logement. Si l’un de vous ne paie pas, le propriétaire peut se retourner contre les autres locataires et exiger le paiement total du loyer. Une raison, s’il en faut, de prendre son temps pour bien choisir la ou les personnes qui partageront notre quotidien pour éviter que l'expérience ne tourne au cauchemar.
S'entendre à plusieurs, un défi au quotidien
En effet, le succès d’une colocation ne tient pas qu’au type de contrat, mais aussi (et surtout) aux personnes qui la composent. Les sujets de tension ne manquent pas : rythme de vie, gestion de l’intimité, habitudes de rangement, d’hygiène... Il vaut mieux définir dès le début de la cohabitation les règles communes que chacun s’engage à respecter. Un bon point de départ pour éviter les malentendus.
Un autre pilier à ne pas négliger : le budget. Si la colocation permet souvent de payer un loyer moins élevé, elle implique une organisation rigoureuse pour que personne ne se sente lésé. Entre les factures communes, les courses ou les frais d’aménagement, l’argent peut vite devenir source de tension. Certains outils ou applications peuvent vous permettre de gérer plus facilement cet aspect important et répartir équitablement les dépenses.
Si vous êtes étudiant ou stagiaire, un dilemme va sans doute se poser : que faire de votre logement les mois où vous n’y êtes pas ? Perdre votre place au risque de devoir tout recommencer l’année prochaine (recherche, adaptation...) ou continuer de payer le loyer pour quelques mois, même si vous n’y habitez pas ? Si vous souhaitez conserver votre colocation actuelle, quelques solutions existent. Vous devrez sans doute obtenir l’accord de votre propriétaire, mais veillez également à en informer vos colocataires. Si le cadre légal compte beaucoup, la communication reste primordiale en toute circonstance.
Focus
Un type de colocation pour tout le monde
D’autres genres de colocations existent ou émergent petit à petit. C’est le cas de la colocation intergénérationnelle, qui fait cohabiter un jeune de moins de 30 ans et un senior de plus de 60 ans. Une solution solidaire qui fait le bonheur des budgets serrés, les loyers étant en effet très avantageux. Vous pouvez aussi opter pour le coliving, particulièrement si vous êtes jeune actif et que vous aimez faire des rencontres.