Un toit pour moi ? C'est compliqué de trouver des garants pour se loger !

Quoi ? La recherche d’un logement peut s’avérer une véritable galère dès lors qu’on n’occupe pas une situation stable. Être étudiant, en recherche d’emploi, ou tout simplement percevoir un salaire pas très élevé, constituent autant de freins pour se loger. Les propriétaires se montrent fébriles face à des profils jugés peu fiables.

Pourquoi ? Les difficultés d’ordre financier de nombreux jeunes, couplées à des loyers élevés et à la pénurie de logements étudiants ou sociaux, entrainent une augmentation des « Tanguy ». Faute de pouvoir se loger, 5 millions de jeunes adultes vivent chez leurs parents alors qu'un tiers occupe un emploi, selon une étude de la Fondation pour le logement (ex-Fondation Abbé Pierre).

Qui ? Étudiants, jeunes actifs, jeunes en recherche d'emploi... Issus de territoires urbains ou ruraux, tous sont concernés par les difficultés à se loger.

Quand ? Chaque année, entre les mois de juin et de septembre, c’est la course au logement pour les étudiants ! Et dégoter un toit s’avère de plus en plus complexe, principalement dans les grandes villes. Beaucoup se retrouvent à débuter l’année universitaire avec des solutions d’hébergement temporaire…

Où ? Dans les grandes villes, particulièrement à Paris, les propriétaires exigent du futur locataire ou de son garant de gagner au moins trois fois le montant du loyer qui est déjà élevé ! Les villes moyennes commencent également à manquer de logements pour satisfaire la demande, c'est le cas de Rennes ou de Caen en 2025 selon l'Observatoire LocService. Alors des alternatives comme le logement solidaire se développent, il s'agit de dispositifs permettant aux moins de 30 ans d'accéder à un logement moins coûteux en échange d’actions de solidarité.