Noël étudiant 2025 On peut faire plaisir, même avec un budget serré
En bref
- En cette fin décembre 2025, l’ambiance est aux festivités.
- Mais pour beaucoup d’étudiants, la magie des fêtes de fin d’année se heurte à une réalité : profiter du réveillon malgré un budget serré.
- Frais de transport, cadeaux ou repas : pour surmonter les obstacles financiers, les étudiants font du “système D” leur meilleur allié.
Noël étudiant 2025 : la galère ?
Quoi ? En ce premier jour de vacances de fin d’année, les étudiants ont déserté leur campus pour s’accorder un répit bien mérité avant la reprise des partiels en janvier 2026. Mais derrière l'enthousiasme des festivités, la question du pouvoir d'achat s'invite à la table : pour beaucoup, le budget reste le principal obstacle à un Noël serein.
Pourquoi ? Faire plaisir, rejoindre sa famille parfois très éloignée, organiser un repas digne de ce nom… Tout ce programme peut s’avérer difficile à concrétiser face à la réalité d’un compte en banque très limité. Afin d’aider ceux dont le budget est serré, le CIDJ a demandé directement aux concernés des astuces pour profiter des fêtes, sans finir l’année dans le rouge.
Qui ? Selon l’Observatoire de la vie étudiante (OVE), l’équilibre financier des jeunes repose sur un trio de ressources. Le soutien familial représente en moyenne 40 % de leur budget mensuel, les aides publiques comme les bourses (25 %) et les revenus issus des jobs étudiants (27 %) complètent les ressources nécessaires pour boucler le mois.
Quand ? L’anticipation, c’est le maître-mot de Nolann et Ambre, étudiants en licence de géographie, parcours aménagement. Pour eux, réserver ses billets de train et acheter les cadeaux dès l'automne permet de lisser les dépenses. La méthode de Noa requiert également un peu d’organisation : “si je n’ai plus d’argent, je fabriquerai mes cadeaux moi-même !” Dessin, céramique, carte de vœux… L’étudiante en coréen ne manque pas d’idées.
Où ? Si les fêtes de fin d’année riment souvent avec retrouvailles familiales, beaucoup d’étudiants internationaux n’auront pas la chance de regagner son foyer le soir du réveillon. C’est le cas de Santiago, le jeune Bolivien arrivé à Paris durant l’été 2025 n’a d’autre choix que de rester en France durant les vacances : “vu le prix des billets d’avion, ce n’est pas possible autrement.” Il profitera malgré tout d’un bon repas de Noël, entouré de ses amis dans la même situation.