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Assistant médical : un nouveau métier accessible après le bac

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Assistant médical : un nouveau métier accessible après le bac

Des postes d’assistants médicaux, dont la fonction se situe à mi-chemin entre les actes de soins simples et les tâches administratives, seront créés dès 2019.

Vous avez sûrement entendu parler des déserts médicaux, des délais d’attentes très longs pour obtenir un rendez-vous chez un médecin, de la difficulté à prendre un rendez-vous en tant que nouveau patient ? Pour y remédier, il est question de créer un nouveau métier, celui d’assistant médical. C’est le président de la République, Emmanuel Macron qui a fait cette annonce lors de la présentation de son plan santé.

Quelle sera la fonction de l’assistant médical ?

Pour décharger les médecins, l’assistant médical sera chargé d’accueillir et de préparer le patient à la consultation en effectuant des actes simples tels que la mesure de la tension et du poids ou la prise de température. Il reportera les informations sur le carnet de santé ou le dossier médical. Il aura aussi la responsabilité du nettoyage et de la stérilisation du matériel comme l’assistant dentaire. Il effectuera certaines tâches administratives de gestion et de coordination.

Comment sera-t-il recruté ?

« Le contenu du poste et de la formation ont été élaborés et transmis à la Direction générale de l’offre de soins (DGOS). Pour l’instant nous n’avons pas encore mené de réflexion sur les modalités d’accès à cette formation. Elle sera accessible en un an après le bac. Il est vrai que certains bacs comme le bac ST2S sont à priori plus prédestinés à cet emploi », précise Jean-Paul Ortiz, président de la Confédération des syndicats médicaux français. « Les professionnels du domaine médico-social seront bien sûr en première ligne mais c’est un métier ouvert à tous les profils ».

A partir de quand ?

Il a été annoncé la création de 4 000 postes d’assistant médicaux d’ici à 2022, dont les premiers dès 2019 dans les quartiers prioritaires pour l’accès aux soins et dans les zones sous-denses. « Dans un premier temps, nous pensons mettre en place une validation des acquis de l'expérience (VAE) pour les secrétaires médicaux et les aides-soignants. Et nous espérons lancer la formation d’ici la fin de l’année 2019 », annonce Jean-Paul Ortiz.

Odile Gnanaprégassame © CIDJ
Actu mise à jour le 03-10-2018 / créée le 02-10-2018

Crédit photo : Pixabay