Le contrôleur technique automobile examine la conformité aux règles de sécurité des véhicules qui lui sont confiés : véhicules automobiles de plus de 4 ans et de moins de 3,5 tonnes.
Il passe en revue une centaine de points de contrôle (133 au total) dans les domaines les plus divers : identification du véhicule, freinage, direction, visibilité, éclairage, liaison au sol, structure et carrosserie, équipements, organes mécaniques, pollution et niveau sonore. Pour certains véhicules (taxi, VTC, véhicule de dépannage, véhicule d'auto-école, ambulance) des points points supplémentaires sont contrôlés.
Pour assurer les vérifications des différents points, le contrôleur utilise diverses machines et outils : pont élévateur, banc de suspension, de freinage, miroirs de contrôle d’éclairage, pistolet de gonflage, compresseur, analyseur de gaz et de fumées, clés de serrage de roue. Et, bien sûr, un poste informatique de contrôle.
Il assure différents types de contrôle : la visite technique périodique, la contre-visite, la visite complémentaire pollution, le contrôle volontaire.
Le métier recouvre aussi un aspect administratif et commercial. Le contrôleur technique auto rédige pour le client un rapport de contrôle précisant les anomalies et défaillances constatées et les réparations à effectuer. Il appose sur le pare-brise une vignette attestant que le contrôle technique a été effectué dans les règles et, si la voiture ne présente pas de défauts, un timbre sur la carte grise.
Cette profession exige l’obtention d’un agrément préfectoral, qui n’est délivré qu’à des professionnels de la mécanique auto/moto ou à des carrossiers expérimentés. Technicien agrée par l'Etat, le contrôleur technique automobile ou contrôleur technique de véhicules légers travaille dans un centre de contrôle technique agrée par le préfet de département.
A noter, le contrôle technique s'impose aussi aux camions et s'ouvrira, à partir de janvier 2023, aux motos.
Bien que le contrôleur technique n'effectue pas de réparation, il doit avoir d'excellentes connaissances en mécanique, en électronique. Par ailleurs les normes étant par essence évolutives, il doit se tenir au courant des changements et modifications et suivre régulièrement des stages de remise à niveau.
Le métier s’exerce dans un centre de bilan agréé, appartenant ou non à un réseau, où le contrôleur opère seul le plus souvent ou au sein d'une petite équipe.