S’efforcer de satisfaire le consommateur en créant de nouveaux produits aux goûts, couleur et odeurs inédits, telle est la tâche de l’aromaticien / aromaticienne. Sa mission : créer de nouveaux arômes à partir d'arômes de synthèse ou d'arômes naturels qui seront intégrés dans la fabrication de divers aliments ou produits cosmétiques.
A partir du cahier des charges élaboré par le service marketing, il élabore des mélanges, réalise des tests pour apprécier le gout, l'odeur, l'aspect et le maintien, la couleur avant la fabrication à grande échelle du produit définitif.
Une multitude de paramètres entrent en ligne de compte dans la création d’un arôme. Par exemple, le dosage d’arôme n’est pas le même selon qu’il est destiné à une crème glacée ou à un lait aromatisé.
Un autre volet du travail de l’aromaticien consiste à étudier les ingrédients qui donnent une saveur particulière à un produit afin de pouvoir les reproduire artificiellement. L’aromaticien est donc un pro du labo, et de la formulation et tous les grands groupes du secteur possèdent leurs propres centres de recherches ou font appel à des entreprises spécialisées.
La création aromatique est un travail technique doublé d’une approche sensible et créative. Donner du goût à la nourriture est une démarche scientifique, mais l’aromaticien n’est pas qu’un spécialiste de la chimie fine. Sa sensibilité olfactive et gustative est aussi au cœur de son métier, de même que l’imagination et le sens du dosage.
Quotidiennement, l’aromaticien est seul devant son ordinateur et sa paillasse, mais, pour orienter ses recherches, il garde le contact avec les services de production en chaîne et, bien sûr, avec le marketing, qui lui transmet les souhaits des distributeurs, donc ceux des consommateurs.
Le métier s’exerce dans des conditions d’hygiène drastiques, sur le lieu de travail mais aussi au-dehors : notamment, un aromaticien ne doit pas fumer. Ses capacités professionnelles en pâtiraient gravement.
Métiers voisins : sourceur, créateur de parfum (cosmétiques), nez.