En 2018, Airbus devrait recruter 1 500 personnes

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Un salarié d'Airbus à son poste.

Face à la digitalisation de ses métiers et aux enjeux liés à l'innovation, Airbus projette de recruter 1 500 personnes en France en 2018. Si les profils Bac + 5 sont son cœur de cible, l’avionneur recrute aussi des candidats de niveau CAP à Bac +2. Les explications de Mikaël Butterbach, responsable emploi, formation et gestion des compétences du groupe.

Leader mondial dans de nombreux domaines (avions de plus de 100 sièges, hélicoptères…), Airbus a vu son chiffres d’affaires croître de plus de 18 % depuis 2012. Pour poursuivre son développement, l’avionneur devrait recruter en 2018, 4 000 personnes dont 1 500 en France.  Profils recherchés, postes proposés, nouvelles compétences… Mikaël Butterbach, le responsable emploi, formation et gestion des compétences détaille la stratégie de recrutement du groupe.

Mikael Butterbach

80 % d’ingénieurs

« 80 % de nos recrutements seront cette année des profils de niveau bac +5 à des postes dédiés aux métiers de l’aéronautique et du spatial : ingénieurs systèmes, ingénieurs d’électrification, ingénieurs thermiques, ingénieurs radiofréquence, ingénieurs achats spécialisés supply chain… Pour ces postes, nous recrutons une majorité de jeunes diplômés avec 2 à 3 ans d’expérience, ainsi que des profils plus expérimentés.

Nous proposons également des postes d’opérateurs (mécaniciens structure ou mécaniciens système par exemple) à des diplômés du lycée Airbus (qui propose notamment 4 bac professionnels) ainsi qu’à des jeunes alternants en CAP / BEP mécanicien, avionneur, chaudronnier, électricien… 

Nous proposons par ailleurs des postes (de techniciens d’essai, d’inspecteur qualité, d’assistants ingénieurs…) à des profils de niveau bac +2, diplômés d’un BTS ou d’un DUT en électrotechnique, chimie, matériaux... »

Savoir-faire et savoir-être

« Si le diplôme est important, nous évaluons aussi les compétences acquises au cours des expériences professionnelles. Nous pouvons recruter des profils plus atypiques, comme par exemple, une personne qui a travaillé dans une start-up ou quelqu’un qui a créé son entreprise.  Au-delà des qualités techniques et de l’expertise, nous évaluons aussi la capacité d’intégration dans une équipe, l’envie d’apprendre, l’expérience à l’étranger, le niveau en anglais, les capacités d’innovation, l’engagement personnel et évidemment, l’attrait pour nos produits. »

Le digital, enjeu stratégique

« Cette année, nous allons intégrer 250 profils de niveau Bac +5 pour les métiers du digital. Ils travailleront dans le domaine de la cybersécurité, du cloud, du big data, de l’intelligence artificielle… Ils occuperont des postes comme data analysts, digital data ingénieurs ou travailleront dans le domaine du digital design & manufacturing.
D’une manière générale, nos métiers sont de plus en plus impactés par la digitalisation et l’intelligence artificielle, dans les domaines de la robotique, de la maintenance, de l’architecture industrielle ou de l’automatisation. 
Airbus qui compte actuellement  130 000 salariés à travers le monde dont 48 000 en France, devra combler 50 000 départs naturels dans les dix prochaines années, cela donne une idée des recrutements à venir, départs qui seront remplacés par ces nouveaux métiers en lien avec le digital. »

Isabelle Fagotat © CIDJ
Article mis à jour le 21/06/2018 / créé le 18-06-2018