J'ai osé... faire du Freerun, mon métier

En bref

C'est sur Youtube que Simon Nogueira, alors collégien, découvre le Freerun, discipline peu connue issue du Parkour.
Après avoir tenté de la faire accepter à ses parents, qui la jugeaient trop périlleuse, le quotidien de ce freerunner ne tourne qu'autour de cette pratique acrobatique.
Aujourd'hui âgé de 26 ans, il tente de développer et de professionnaliser ce sport.

Sur les toits : Simon Nogueira a fait du freerun son métier Crédit : CIDJ

Simon Nogueria exerce son activité de freerun sur les toits Crédit : CIDJ

L'ascension d'un freerunner professionnel.

Simon Nogueira, 26 ans, a fait du freerun sa passion puis son métier. Découverte au collège via YouTube, cette discipline héritée du parkour consiste à se réapproprier son corps et l'espace urbain ou naturel qui l'entoure. À l'adolescence, Simon se sentait solitaire, vivant dans sa bulle, « espérant que la récré arrive bientôt », fasciné par les entrevues d'acrobaties sur internet. Malgré les réticences familiales, il poursuit un bac pro vente, négociation et communication, mais demande à ses parents de lui faire confiance pour suivre sa passion.

L'aventure devient professionnelle suite à une collaboration marquante avec Ubisoft pour la promotion du jeu Assassin's Creed, qui lui procure visibilité et nouvelles opportunités. Simon enchaîne alors spectacles vivants, collaborations avec des marques, initiatives pédagogiques, cours dans des écoles et interventions sur la prise de risque auprès de managers. Selon lui, le freerun incarne une impression profonde de liberté, mais nécessite prudence et préparation : il insiste sur le travail caché derrière chaque figure. Sa philosophie ? « Suivre la flamme intérieure », rester fidèle à soi-même et s'entourer de personnes bienveillantes.

Avertissement : Les scènes ont été réalisées par un professionnel, ne tentez pas de les reproduire.