Le ou la cordiste accompli son travail suspendu dans les airs. Il·elle intervient sur toutes les constructions et ouvrage d’art en hauteur inaccessibles par les moyens traditionnels (échafaudage, nacelle) : viaducs, ponts suspendus, grues, téléphériques, flèches de cathédrales, barrages, tours ou monuments (Tour Eiffel, pyramide du Louvre, Notre-Dame.).
Professionnel du bâtiment, de la maintenance ou du nettoyage, il·elle peut intervenir dans de multiples activités : restauration de monuments et bâtiments, peinture, maçonnerie, nettoyage de surfaces ou matériels (vitres, silos..), montage et maintenance de pylônes, confortement de falaise, travaux électriques…Cordes, baudrier, sellette, poignée autoblocante, descendeur et mousquetons sont les accessoires indispensables de son métier acrobatique.
Le·la cordiste possède d’abord les savoir-faire de son secteur d’activité d’origine (génie civil, entretien…).Nécessité en sus d'avoir une très bonne condition physique et de respecter des consignes de sécurité sont évidemment très strictes car le métier est dangereux.
Le·la cordiste opère en équipe sur des chantiers, toujours à l’air libre, harnaché, sanglé et assuré comme un alpiniste sur une paroi. Les réglages sont de mises avant chaque intervention et le plus souvent avant chaque étape. Le·la cordiste tient le plus grand compte des bulletins météo : pluie, vent et froid peuvent empêcher l’accès même au chantier. Il·elle se déplace beaucoup en fonction de ses interventions ce qui rend le permis de conduire quasi obligatoire pour ces professionnel·le·s.
Dans le domaine de l’emploi ce métier ne cesse de croître. On compte aujourd'hui quelques 8 500 cordistes (2% sont des femmes). La demande de cordistes s’étend à d’autres secteurs comme les spectacles et l’organisation d’événements. Dans le BTP, on compte ainsi quelque 250 entreprises spécialisées dans ce domaine dont le chiffre d’affaires augmente régulièrement.