Comme tous les chercheurs, le botaniste partage son temps entre des activités sur le terrain et des analyses en laboratoire.
Sur le terrain, au contact de la nature, le botaniste dresse des inventaires de plantes, de fleurs et d’arbres. Il établit des cartographies botaniques des lieux qu’il est chargé d’étudier et effectue des prélèvements de la flore à fins d’études.
En laboratoire, le botaniste analyse les prélèvements, les met en culture et organise des herbiers. Il confronte les notes prises sur le terrain et le résultat des analyses en laboratoire, puis rédige un rapport dans lequel il présente ses conclusions.
Le botaniste est généralement enseignant-chercheur : il enseigne dans une université d'une part, et conduit des projets de recherche dans un EPST (établissement public à caractère scientifique et technologique) d'autre part.
Enfin, le botaniste publie des articles dans la presse spécialisée et participe à des conférences et des séminaires, en France ou à l’étranger. Pour cela, il doit maîtriser les technologies de l’information et la langue anglaise.
Vérifier, décrire, classer, rédiger, cultiver constituent l’essentiel du travail du botaniste. Outre des compétences scientifiques avérées, la patience, la rigueur et la minutie sont des qualités indispensables.
Le métier est passionnant, mais les débouchés très peu nombreux. La voie royale reste le Muséum national d’histoire naturelle. Le CNRS, l’Inra, l’Inserm et l’IRD, notamment, offrent quelques postes chaque année. L’industrie pharmaceutique emploie également des botanistes tout comme le secteur de l'environnement (ingénieur écologue).