Autrefois spécialisé dans les affaires de mœurs (adultère, divorce), le détective privé consacre désormais la plus grande partie de son temps à repérer les fraudes de toutes sortes, à dévoiler escroqueries ou abus de confiance, à déceler la concurrence déloyale ou à lutter contre l’espionnage industriel.
La recherche de personnes disparues est encore d'actualité dans le métier.
Banques, compagnies d’assurances, agences de recouvrement et huissiers sont ses principaux clients. Le détective privé exerce en amont des actions de la police ou de la gendarmerie. Il peut être salarié d’une agence ou exercer à titre indépendant ou rechercher une mission ponctuelle auprès d’agences à qui il offre ses services.
Une carte professionnelle est délivrée par la coordination nationale des détectives à ceux qui justifient d’un an d’expérience.
Un détective privé peut accepter ou refuser une mission sans être obligé de se justifier. A la fin de chaque mission, il rédige un rapport détaillé et circonstancié. Ce document est recevable en justice devant tous tribunaux et juridictions comme élément constitutif de preuve.
Par l’apport validé de nouveaux éléments, les contre-enquêtes du détective peuvent contribuer à faire modifier (en appel, par exemple) les conclusions d’une affaire jugée ou en passe de l’être.
Un détective privé n'a pas d'horaires fixes. Il doit être disponible jour et nuit, dimanches et jours fériés. Il peut passer des heures à attendre et à surveiller quelqu’un lors d’une filature par exemple.
Patience, endurance, pugnacité sont des qualités indispensables pour exercer ce métier. Mais un détective doit également savoir être discret, avoir le sens des relations, inspirer de la confiance.
Un permis moto est souhaitable et le permis voiture indispensable. L'anglais courant est nécessaire.