Sous officier de l'armée de l'air et de l'espace, le contrôleur de défense aérienne assure la circulation aérienne des avions militaires et le contrôle des opérations aériennes.
Description métier
Le contrôleur de défense aérienne évolue au sein d'une équipe, il est en contact direct avec les pilotes militaires et surveille l'espace aérien national. Ses attributions couvrent de nombreux domaines tels que la surveillance, le contrôle, l'interception, l'assistance aux opérations aériennes...
Contrôleur de circulation aérienne, il assure la régulation des avions militaires sur les aérodromes. Il informe les équipages en approche ou en phase de décollage, alerte et assiste les avions en difficulté.
En tant que contrôleur des opérations aériennes, il surveille l'espace aérien depuis la salle d'opération d'un centre radar. En cas de signalement d'un avion suspect ou non identifié, il envoie la permanence opérationnelle pour contrôle et interception. Dans le cadre des missions opérationnelles en France ou à l'étanger, il assure le contrôle au radar des opérations militaires et donne des informations de guidage lors des missions de combat de défense aérienne.
Salaires
Élève sous-officier : 1 329 € net
Sergent (3 ans de service) : 1 387 € net
Sergent-chef (10 ans de service) : 1 565 € net
*Ces chiffres sont donnés à titre informatifs et sont soumis à des variations sensibles suivant la spécificité du métier : risques, responsabilités, prime aéronautique, prime de saut en parachute, etc.
Evolutions de carrière
Le sous-officier a la possibilité d'évoluer de 2 manières distinctes :
- En tant que sous-officier : son ancienneté ajoutée à divers examens et stages qui jalonnent sa carrière, l'amène à progresser en grade et responsabilités. De grade d'aviateur jusqu'au grade de caporal-chef après 4 mois de service, puis grade de sergent à compter du 13ème mois de service. Possibilité d'évoluer vers le statut de sous-officier de carrière.
- En accédant au corps des officiers : soit par concours interne en début de carrière (après 2 à 3 ans en poste de sous-officier), soit plus tardivement, sur dossier et entretien (après une quinzaine d'années en tant que sous-officier).
Ce changement statutaire donne lieu à de plus grandes responsabilités et permet d'accéder à une échelle de rémunération plus importante.
Josée Lesparre © CIDJ - 15/02/2022