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Climat : 5 conseils du GIEC à adopter pour éviter le pire

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le plastique ce n'est pas toujours fantastique

Une fois encore, le GIEC dresse un bilan climatique catastrophique et alerte sur les conséquences à venir. Si la situation est grave, elle n'est pas désespérée à condition de changer de mode de vie. 

Les rapports alarmistes du groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) s’enchaînent et se ressemblent. La conclusion de l’ultime livrée (disponible en intégralité ici) se veut sans appel : sans une réduction stricte et soudaine des émissions de gaz à effet de serre, il sera impossible de limiter le réchauffement à 1,5 °C d’ici la fin du siècle. Et ce sera le chaos.

Sans effort, le monde deviendra invivable

Au rythme actuel, on atteindra d’ici 2100, 4 degrés de plus qu’en 1850, la période préindustrielle de référence. Pour les curieux, le GIEC détaille ici les conséquences funestes auxquelles s'attendre. Pour les autres, une seule chose à retenir : le monde deviendra invivable à l’heure où, en 2020, près de 20 millions d’humains ont été déplacés à cause d’évènements climatiques. Les experts sont formels, il ne reste plus que trois petites années à l’humanité pour se ressaisir et changer radicalement de cap. Cela passe par une réduction drastique de l’usage des énergies fossiles au profit des énergies renouvelables ; par une amélioration globale de l’efficacité énergétique en soutenant notamment l’électrification à grande échelle et enfin par une modification profonde de nos modes de vie.

La légende du colibri au chevet de recommandations claires

Une fois n’est pas coutume, les experts se livrent à des recommandations générales à l'échelle des États dont on peut tirer des enseignements à appliquer au quotidien. Ça n’empêchera pas certains esprits chagrins de se montrer dubitatifs quant à l’efficacité globale d’une somme de comportements individuels. À tous ceux-là, on rappellera la légende du colibri, celle que l’on raconte aux enfants.

 

Il y eut un jour un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : “Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu !” Et le colibri de lui répondre : “Je le sais, mais je fais ma part.”

 

Alors pour faire sa part, sans bouleverser drastiquement son quotidien, voici cinq actions à appliquer sans tarder :

1/ Manger moins de viande, car l’élevage est responsable de 80 % des gaz à effet de serre. Par ailleurs, l’excès de viande provoque des maladies cardiovasculaires et des cancers.

2/ Éviter les trajets long-courriers en avion et préférer le train. En Europe, c’est facile et c’est un excellent moyen de faire des rencontres.

3/ Abandonner la voiture individuelle et favoriser les transports en commun, le vélo ou la marche. Mauvais pour les cuisses, terrible pour les nerfs : poireauter dans les embouteillages fait perdre des années de vie pour rien.

4/ Faire durer son matériel informatique le plus longtemps possible d’autant que le meilleur moyen de faire des économies, c’est de ne pas dépenser. Comptez 4 ans pour un smartphone, le double pour un ordinateur et 12 ans pour un écran.

5/ Privilégier les circuits courts et la production locale en acquérant des articles français, ou européens, dans le but de limiter le coût écologique du transport. À recommander chaudement : l’achat de produits de seconde main et la réparation/retouche de vêtements abimés.

La rédaction © CIDJ
Actu mise à jour le 04/05/2022 / créée le 22-04-2022

Crédit photo : Yogendra Singh - Pexels