La robotique : le monde de Sophie

  • Digital
robotique,

Sophie est passionnée de robotique, de drones, d’objets connectés. Curieuse et touche à tout, elle a créé, avec d’autres étudiants, le club de robotique de son école d’ingénieurs. Nous l'avons rencontrée et elle nous a tout dit de son parcours et de sa passion.

Au collège déjà, Sophie, jeune toulousaine de 22 ans élève ingénieur aux Arts et Métiers ParisTech, se passionnait pour les sciences en se plongeant dans des revues telles que Science et Vie Junior puis Science et Vie.

"Dans mon lycée, on pouvait aussi assister à des conférences et l’une d’entre elles m’a particulièrement marquée. Celle où un membre de l’équipe de recherche ayant travaillé sur les robots Rover (qui se sont posés sur mars et ont exploré la planète rouge en 2003) nous a littéralement immergés dans cette aventure scientifique. J’étais fascinée."

Les prémices d’une passion ? Pas encore, mais le sujet commence à intéresser Sophie. Elle découvre, au fil du temps, d’autres applications toutes aussi passionnantes liées au robot,  dans la santé notamment. Robots chirurgicaux, robots industriels ou humanoïdes, elle s’intéresse à tout ce qui est automatisme et objets connectés.

Les Arts et Métiers : entre théorie et pratique

Après son bac S, Sophie intègre une prépa scientifique et est reçue deux ans plus tard aux Arts et Métiers à Bordeaux.

"J’ai bien vécu la prépa. C’est vrai, c’est un marathon qui exige beaucoup de volonté et d’abnégation mais elle donne des bases très solides en sciences. Ensuite, à l’école, on allie théorie et pratique, avec des premières expériences en entreprise. En 1re année, j’ai fait un stage ouvrier avec les Compagnons qui réalisent des fuselages d’avion dans les ateliers."

Sophie a créé un club de robotique

Dès la 1re année, Sophie a une idée en tête. "J’avais envie de créer un club de robotique à l’école. En arrivant à Paris pour ma 2e année, j’ai rencontré d’autres étudiants venant de partout en France qui avaient le même souhait que moi. Le but de ce club était de participer à la Coupe de France de robotique. Nous l'avons fait cette année et sommes arrivés 96e sur 163. C’est un résultat très honorable ! Nous avons ainsi pu acheter une imprimante 3D. Dassault aviation nous a prêté un drone. Mais le club est surtout un lieu d’échanges où l’on peut s’entraider sur les projets."

Dans la robotique, il faut être touche à tout

Les qualités pour se tourner vers la robotique ? "Le domaine allie la mécanique, l’automatisme, l’électronique, la programmation. Il faut donc être un peu touche à tout et aimer bricoler. Être curieux et rigoureux aussi. Lorsqu’il y a un problème, la capacité à être logique et à rester patient en reprenant minutieusement tout ce qui peut être source d’erreur est essentielle. Si j’ai un conseil à donner à un collégien ou un lycéen, c’est de commencer à bidouiller chez lui. On peut trouver de quoi fabriquer son robot dans les boutiques d’électronique. Il existe des kits de robotique et un grand nombre de tutoriels sur Internet. Il y a aussi les 'fab labs', lieux ouverts au public et qui donnent accès à de nombreux matériels ou permettent de se retrouver entre passionnés", ajoute Sophie.

Un avenir prometteur dans l’industrie

Et comment Sophie voit-elle l’avenir ? L’année prochaine, elle entrera en master système avancé et robotique puis devra chercher un stage.

"Je cherche dans tous les secteurs de l’industrie, sans doute en France, éventuellement ailleurs. Il y a de belles carrières à faire dans la robotique ou les systèmes mécatroniques."

CIDJ © CIDJ
Article mis à jour le 27/05/2019 / créé le 30-08-2016