Volontariat, stage ou job à l'étranger : 3 jeunes racontent

  • Jeunes diplômés
Volontariat, stage ou job à l'étranger : 3 jeunes racontent

Par choix ou par nécessité, l’emploi n’est pas toujours une suite logique à la fin des études. Nous sommes allés à la rencontre de ces jeunes qui sont partis à l'étranger après leurs études, le temps d'un stage, d'un volontariat ou d'un voyage. Témoignages. 

Anne-marine, volontaire en Turquie,  
"Je voulais continuer à apprendre, mais ailleurs qu’à l’école"

Anne Marine

Mise à jour 2019 : le Corps européen de solidarité (CES) remplace désormais le SVE. Les modalités de départ restent les mêmes, plus d'infos ici.

Pas prête à entrer déjà dans la vie active
"Je fais un SVE en Turquie depuis septembre. Nous sommes deux volontaires, une hongroise et moi, dans une ferme écologique. C’est en faisant un service civique en France, après un BTS et une licence pro en design d’espace, que j’ai découvert le Service volontaire européen (SVE). Après un an de service civique, je ne voulais pas commencer à travailler, car je ne savais pas dans quoi postuler, et partout l’expérience était demandée. Alors j’ai voulu profiter encore un peu des programmes de volontariat, pour apprendre sans repasser par l’école !"

Travailler autrement
"Dans la ferme où je suis en Turquie, j’allume le feu, je prépare le petit déjeuner, je m’occupe des bêtes, je fais des plantations. J’ai dans l’idée d’essayer de faire de la bière artisanale aussi. Pendant mes études, même si les stages m’ont beaucoup plu, j’ai réalisé que je ne voulais pas travailler uniquement derrière un ordinateur, mais aussi concrètement avec mes mains."

Seule compte la motivation
"C’est important de choisir un projet qui nous plaît. Le choix du pays compte aussi, mais le projet était crucial pour moi ! Je ne parlais pas turc avant d’arriver et je n’avais pas d’expérience dans ce domaine. Avec le volontariat, tu peux intégrer une association sans avoir besoin de t’y connaître, il suffit juste d’être très motivé."

 

 

Mahdi, stagiaire en Irlande,
"J'ai eu un coup de cœur pour ma famille d'accueil"

Mon objectif : être à l’aise en anglais
"Je cherche à travailler dans le milieu de la mode et l’anglais est incontournable. Comme j’avais des lacunes, j’ai décidé de partir faire un stage dans un pays anglophone. Une association en France m’a accompagnée dans mes démarches. Avec l’aide du partenaire en Irlande, j’ai trouvé un stage d’assistant professeur de français dans le sud du pays."

En immersion dans une famille
"Avec sept autres jeunes, j’ai été logée dans une famille d’accueil. Je l’ai découverte sur place, en arrivant. Avant le départ, je n’ai eu qu’une fiche d’accueil avec l’adresse de la maison et le trajet jusqu’au stage. J’ai eu un coup de cœur pour cette famille, qui s’est montré très accueillante. Être dans une famille m’a permis de faire des progrès en anglais : il y avait même un système d'amende si on parlait notre langue !"

Être indépendant tout en étant encadré
"J’ai eu une formation avant le départ, pendant environ 1 mois et demi. Un professeur d’anglais nous donnait des cours et des renseignements sur la vie là-bas. Sur place, tout en restant très indépendant, on savait que si on avait un problème nous n'étions pas seuls."

Mahdi

Julie, entre job et visite en Nouvelle-Zélande,
"Tout le monde partait en Australie, moi je voulais voir son voisin"

Un moyen de se découvrir et de mûrir son projet professionnel
"Après mon BTS, je ne savais pas trop quoi faire, mon projet professionnel n’était pas encore très clair. J’ai décidé de partir avec une amie d’enfance dans la même situation. L’objectif était d’améliorer mon anglais et de tester mon autonomie ! Je voulais savoir si j’arriverais à gérer les galères. Le côté nature et sauvage de la Nouvelle-Zélande m’a attirée. Tout le monde partait en Australie, moi je voulais voir le pays voisin !"

Bien préparer le voyage
"On a commencé à préparer le voyage 5 mois à l’avance (billets d’avion, visa, compte sur place…). J’ai fait des petits boulots de femme de ménage pendant 3 mois pour réunir 2 500 euros. Pour un voyage si loin, il faut bien anticiper le budget".

Des petits boulots sur place
"Au fur et à mesure de notre voyage, on a travaillé dans des champs de pommes, une entreprise de kiwi et de moules surgelées. On a acheté une voiture pour se déplacer de ville en ville."

Des souvenirs plein la tête
"On dormait dans des auberges de jeunesse, ce qui nous a permis de rencontrer du monde, et on faisait un bout de chemin avec les uns et les autres. Les jours libres, on se baignait dans les cascades, on nageait avec les requins, nous dormions à la belle étoile, randonnions dans les forêts tropicales... le pied ! On a même fêté Noël en maillot de bain !"

Julie

Laura El Feky © CIDJ
Article mis à jour le 22-01-2019 / créé le 07-02-2014