Erasmus+ sans parler couramment une langue étrangère, pourquoi pas ?

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Erasmus+ sans parler couramment une langue étrangère, pourquoi pas ?

La programme Erasmus+ vous tente, mais vous doutez de votre niveau en langues. Ne paniquez pas trop : d'autres ont franchi le pas avant vous et ne le regrettent pas ! Étudier à l'étranger, c'est aussi l'occasion de pratiquer au quotidien et de progresser à la vitesse grand V. Lancez-vous !

En partant dans le cadre du programme Erasmus +, vous signez pour étudier à l'étranger en suivant généralement vos cours dans la langue de votre pays d'accueil. Il existe tout de même quelques exceptions puisque, dans les pays dont la langue est peu diffusée et enseignée, les cours sont généralement en anglais pour les étudiants étrangers. C'est notamment le cas dans les pays scandinaves ou d'Europe centrale et orientale.

Ne sous-estimez pas votre niveau en langues !

“Quelle que soit votre destination, ne sous-estimez pas votre niveau en langues. En entendant parler une langue étrangère au quotidien et en étant vous-même obligé de l'utiliser, vos hésitations seront de moins en moins fréquentes”, explique Lydie Lagouarde, de l'Agence Erasmus+, qui gère notamment le programme Erasmus+ en France.

Vous progresserez d'autant plus vite que, dans certains pays, les cours sont très participatifs. “En Suède, on lit les livres chez soi et on doit être capables d'en parler en cours. Résultat : on baigne dedans et on progresse !” souligne Gaétan, qui avait choisi Umea, près du cercle polaire, pour son programme d'échanges.

“C'est pareil au Royaume-Uni. En cours, on m'a demandé de parler d'Hadopi, que personne ne connaissait là-bas”, ajoute Jean-Baptiste, qui a étudié quelques mois à Cardiff.

Des profs comphéhensifs avec les étudiants étrangers

Parmi les étudiants qui ont vécu l'aventure Erasmus, beaucoup vous diront que si votre niveau en langues ne vous permet pas de comprendre l'intégralité des cours, les professeurs se montrent plutôt arrangeants. “Les profs nous donnaient les supports de cours avant, pour que nous puissions les regarder calmement chez nous. Ils étaient là pour nous aider”, se souvient Caroline, qui a étudié en Irlande.

De son côté, Mathilde, partie à Madrid, raconte : “J'ai choisi mes cours en arrivant dans mon université d'accueil, ce qui m'a permis de discuter avec les enseignants et d'éliminer certaines matières en fonction de la présentation qu'ils m'en faisaient. On sent vite quand un professeur fait attention aux étudiants étrangers et à leur niveau en langues : il faut parfois adapter un peu ses choix, mais c'est jouable !”

Etudier à l'étranger dans une ville francophone

Si, malgré ces témoignages rassurants, vous êtes encore réticent à partir étudier à l'étranger à cause de votre niveau en langues, il reste une dernière option : profiter du programme Erasmus+ dans un environnement francophone. Pourquoi pas Bruxelles, par exemple ?

“L'expérience reste riche et on progresse quand même en langues car, même si on parle le plus souvent français, on fréquente forcément d'autres étudiants Erasmus qui viennent de l'Europe entière”, assure Guilhem, qui a testé la mobilité d'études en Belgique.

Marine, nous raconte son expérience de mobilité

Captivée par le sport et ses valeurs depuis son plus jeune âge, c’est tout naturellement que Marine Régalet se tourne vers des études en management du sport. Une fois à l’université, Marine n’a plus qu’une envie : apprendre l’anglais pour pouvoir quitter sa Bretagne natale... et découvrir comment le sport se vit à l’international ! En savoir plus

 

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Laura El Feky © CIDJ
Article mis à jour le 28-02-2023 / créé le 23-10-2012