Job à l’étranger : pour le meilleur... et pour le pire !

  • Jobs à l'étranger
Job à l’étranger : pour le meilleur... et pour le pire !

Que vous partiez faire la cueillette des fruits en Australie, travailler comme barman à Copenhague ou encadrer des jeunes dans le Wisconsin, votre job à l’étranger vous apportera beaucoup. Mais quelques mauvaises surprises peuvent également être au rendez-vous…

Avant de partir à l'étranger pour un job, vous pouvez remplir deux colonnes : la colonne "+" avec tout ce qui vous attend de positif, et la colonne "-" avec les problèmes à anticiper.

5 bonnes raisons de partir

Les bonnes raisons de partir trouver un job à l'étranger sont multiples. En voici quelques-unes, illustrées par les témoignages de ceux qui se sont lancés.

  • Vous progressez en langue comme jamais vous n’avez progressé

"Au Maroc, j’étais avec d’autres étrangers qui avaient un niveau d’anglais bien plus basique que le mien et pour qui l’expérience de travailler dans un groupe d’étudiants internationaux a vraiment été très bénéfique, ils ont tous beaucoup progressé", se souvient Clémence.

  • Vous vous faites des amis étrangers que vous n’auriez jamais rencontrés dans votre quotidien

"Dans le magasin où je travaillais, je me suis fait plein de potes, raconte Claire, qui a passé deux étés de suite en Norvège. J’ai même rencontré un Colombien dont je suis tombée follement amoureuse, et je suis partie vivre avec lui en Colombie !"

  • Vous enrichissez votre CV d’une expérience valorisante, signe de votre ouverture sur le monde

"Mon expérience au Maroc m’a donné le goût des voyages à l’étranger, affirme Clémence. Cet automne, je repars pour un an, mais cette fois en tant que volontaire pour une association humanitaire en Serbie."

  • Vous vous découvrirez des capacités de débrouillardise insoupçonnées

"Vivre en Nouvelle-Zélande n’a pas été facile tous les jours, se souvient Perrine, qui a passé sept mois dans le pays. Il faut parfois beaucoup se priver, car on ne sait jamais en combien de temps on va trouver un travail : on peut galérer pendant des semaines comme on peut trouver du jour au lendemain."

  • Vous découvrez un pays, une ville, sa culture et ses coutumes

"Quand on travaille à l’étranger, il faut bien avoir conscience que ce n’est pas le Club Med et qu’on n’est pas là pour faire du tourisme, nuance Clémence. Le travail, c’est obligatoire et on y va tous les matins ! Mais, bien sûr, on peut aussi profiter de son temps libre pour visiter le pays."

5 galères à voir venir

Quelques conseils et bons réflexes à adopter face aux difficultés qui peuvent survenir à l'étranger.

  • Le job que vous pensiez avoir trouvé avant de partir n’existe pas

Il ne vous reste plus qu’à chercher un nouveau job sur place, ce qui peut être délicat quand on ne connaît personne. Parlez-en au peu de gens que vous avez eu l’occasion de rencontrer depuis votre arrivée, et trouvez sans attendre une connexion internet pour éplucher les sites d’offres.

  • Vous travaillez depuis plus d’un mois et vous n’avez toujours pas été payé

Tout travail mérite salaire ! Réclamez votre dû à votre employeur et, s’il refuse toujours de vous payer, rendez votre tablier pour aller travailler ailleurs.

  • Le logement que votre employeur devait vous fournir n’est plus disponible

Avant de trouver un nouveau logement par vous-même, deux options temporaires s’offrent à vous : les auberges de jeunesse et le couchsurfing, qui fonctionne particulièrement bien dans les grandes villes.

  • Vous aviez sous-estimé la barrière de la langue : vous vous sentez totalement isolé

Prenez contact avec des francophones avec qui vous pourrez partager votre expérience. Avant de partir, pensez donc à trouver l’adresse de tous les lieux de la ville où se retrouvent des Français : pubs, associations ou encore l’Alliance française. Mais surtout persévérez : l’apprentissage d’une langue est toujours long et difficile.

  • À peine arrivé, vous vous réveillez avec 40 de fièvre

Avant de partir, pensez bien à vérifier que votre sécurité sociale et votre assurance fonctionnent dans le pays où vous vous rendez.
En Europe ou hors Europe : des formalités différentes

En tant qu’Européen, vous avez le même droit d’accès à un emploi dans un pays de l’Union européenne qu’en France (sauf en Roumanie et en Bulgarie) et aucun document, à part bien sûr votre pièce d’identité (carte nationale d’identité ou passeport), ne vous sera demandé pour entrer et travailler dans un pays d’Europe. Mais hors Union européenne, un visa peut être exigé.

Pour plus de renseignements sur les formalités selon les pays, lire “Les formalités à régler avant votre départ”.

CIDJ © CIDJ
Article mis à jour le 26/02/2018 / créé le 02-05-2012