Gérer l’après-partiel, même après un sentiment d'échec

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Gérer l’après-partiel, même après un sentiment d'échec

Les partiels sont enfin derrière vous ! Reste maintenant à gérer l’après-partiel, surtout si vous avez l'impression d'avoir échoué ! Lâcher prise, relativiser et se recentrer sur le second semestre vont vous aider à passer ce cap.

Relativisez

À la fin des premiers partiels, il arrive que les étudiants aient un sentiment d’échec. « On est souvent très mauvais juge de soi-même », rappelle Eudoxie Gallardo, maître de conférences à l’université d’Aix-Marseille. « Souvent on pense avoir échoué alors que finalement on a réussi, ou inversement. »

Pour limiter les idées noires, dites-vous que les partiels sont un moment à part que vous devez laisser derrière vous. Sabrina, en M1 de sociologie, consent. « Si on pense qu’on a raté ses partiels, il ne faut pas se démoraliser. Et même si notre pressentiment est juste, il y a plusieurs moyens de se rattraper. » Des systèmes de compensation entre les semestres et de rattrapage en fin d’année existent pour vous donner une seconde chance.

Lâchez prise

Sitôt votre dernier examen terminé, passez à autre chose. Tout cela n’est plus entre vos mains, alors détendez-vous, vous l’avez bien mérité ! Sortez boire un verre, allez au cinéma, faites du shopping ou passez du temps en famille. Le plus important est de lâcher prise. Bastien Brignon, maître de conférences en droit commercial, l’affirme : « Il faut avoir l’esprit libre pour passer à la suite ».

Recentrez-vous

Les partiels sont terminés et vous avez pris du temps pour vous reposer. Il est temps maintenant de reprendre du poil de la bête et d'affronter le second semestre. Si vous vous êtes laissé déborder au premier semestre, essayez autant que possible de ne pas reproduire les mêmes erreurs.

Échec total aux premiers partiels : notre plan B

Vous avez totalement foiré vos partiels de début d'année ? Cela arrive. Posez-vous les bonnes questions pour rebondir. Pourquoi ai-je échoué ? Manque de travail, de motivation ? Ai-je vraiment envie de continuer dans cette voie ?
Léchec peut être lié à une mauvaise orientation. Changer de voie en cours d'année est possible. De plus en plus d’établissements proposent des rentrées décalées en janvier, février ou mars aux étudiants en échec ou déçus de leur choix initial. Le système de passerelles vous permet de changer de filières. Faire le choix de la réorientation n'est pas toujours facile, mais il vous évite de perdre une année dans une voie qui ne vous convient pas.
Renseignez-vous auprès du service d’orientation et d’information de votre université pour connaître les possibilités de réorientations et les procédures à suivre.

Marine Ilario © CIDJ
Article mis à jour le 07/03/2018 / créé le 16-10-2015