Assurance, chômage… Votre protection sociale à l’étranger

  • Préparer son départ
Assurance, chômage… Votre protection sociale à l’étranger

Informez-vous sur la protection sociale de votre pays d’accueil : assurance-maladie, rapatriement, retraite, chômage. Vérifiez s’il existe des accords avec la France et renseignez-vous sur les assurances privées car à l’étranger, la protection sociale est souvent moins bonne qu’en France.

Pensez aussi à signaler votre départ aux organismes français de Sécurité sociale : caisse d’assurance-maladie, d’allocations familiales, Pôle emploi…

Assurance-maladie à l’étranger

Si vous partez dans l’UE, demandez la carte européenne d’assurance-maladie. Elle permet la prise en charge de vos soins pendant 1 an.

Plus d’informations sur www.ameli.fr rubrique Vous êtes assuré / Droits et démarches / À l’étranger.

En dehors de l’UE, ou si vous partez pour plus d’1 an : soit vous êtes détaché (dans le cadre de vos études ou de votre travail) et vous cotisez à la Sécurité sociale française, soit vous êtes expatrié (résidence hors de France supérieure à 183 jours/an) et vous cotisez au régime de votre pays d’accueil.

A l'étranger la protection sociale est souvent moins bonne qu'en France, vous pouvez alors compléter votre couverture en adhérant à la Caisse des Français de l’étranger (CFE). Les cotisations sont assez élevées. Il existe, néanmoins, des tarifs plus avantageux pour les jeunes. Dans le cadre d'un PVT Programme Vacances Travail, la cotisation à la CFE est de 93 euros par trimestre. 

Si vous partez à l'étranger dans le cadre de vos études ou d'un stage, renseignez-vous sur les garanties internationales que proposent les mutuelles étudiantes (SMENO, LMDE, SMEREP...).

Si les coûts médicaux de votre pays d’accueil sont élevés, prenez en plus une assurance-maladie privée. La Caisse des Français de l'étranger a passé des accords avec des assureurs, renseignez-vous auprès de la CFE.

Des garanties d'assurance avec votre carte bleue
Dans les pays où l’équipement hospitalier est insuffisant, si vous avez un accident ou tombez très malade, évitez d’être hospitalisé sur place. L’assistance rapatriement vous assure en cas de rapatriement sanitaire, maladie grave ou accident. Renseignez-vous, votre carte Bleue vous donne en général accès à des assurances : assistance médicale et rapatriement, invalidité, frais juridiques…

Chômage : ce qu’il faut savoir

L’Etat qui vous indemnise est celui dans lequel vous avez cotisé en dernier. Renseignez-vous auprès des services de l’emploi de votre pays d’accueil. Si vous touchez le chômage avant votre départ, vous pouvez le transférer dans un autre pays de l’UE pour 6 mois maximum. Pour cela, faites remplir par Pôle emploi le formulaire U2 (1 mois d’attente) et remettez-le dans les 7 jours après votre arrivée aux services de l’emploi de votre pays d’accueil.

Plus d’informations sur www.pole-emploi-international.fr rubrique Informations / Dossiers pays ou Répertoire de l’expatriation / Protection sociale.

Retraite : pensez-y !

Détaché à l’étranger, vous cotisez au régime français d’assurance vieillesse. Expatrié, vous êtes affilié au régime de votre pays d’accueil.

Au sein de l’UE, les régimes de sécurité sociale sont coordonnés. Cela vous permet, si vous avez travaillé dans plusieurs pays, de faire valoir vos périodes de travail à l’étranger pour le calcul de votre retraite. C’est le centre de Sécurité sociale du dernier pays où vous avez travaillé qui traite votre dossier.

Si vous travaillez en dehors de l’UE, vous devrez réclamer votre retraite aux administrations des pays dans lesquels vous avez travaillé. Vous pouvez adhérer à l’assurance volontaire vieillesse de la CFE, ainsi vous cotiserez auprès de la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).

Contactez la CFE au 01 64 71 70 00 ou rendez-vous sur www.cfe.fr rubrique Nos assurances / Particulier / Salarié / Vieillesse.

La rédaction © CIDJ
Article mis à jour le 02-12-2017 / créé le 01-12-2011