Emploi dans le paramédical : avec ou sans le bac, le secteur recrute

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Vous aimez soigner, soulager, écouter, mais les études de médecine ne sont pas faites pour vous ? Pourquoi ne pas vous orienter vers le paramédical ? Avec ou sans le bac, ces métiers sont aussi variés que passionnants. Et le secteur recrute !

Les métiers d’infirmiers et d’aides-soignants font partie des 10 professions les plus recherchées en France. Mais derrière le secteur du paramédical se cache un grand nombre d’autres métiers aussi variés que passionnants.

On distingue 4 grandes familles : les professions de soin (infirmiers, aides soignants ou auxiliaires de puériculture), les métiers de la rééducation (orthophonistes, diététiciens, psychomotricien, ergothérapeute, pédicure-podologue, masseur-kinésithérapeute), de l’appareillage (prothésiste, audio-prothésiste, orthopédiste-orthésiste) et les professions médico-techniques (technicien en analyses médicales, manipulateur en électroradiologie médicale).

Des métiers accessibles à tous niveaux de formation

Tous ces métiers nécessitent un diplôme d’État très réglementé. Cependant, les conditions d’accès sont variables. Ainsi la formation d’ambulancier ou d’aide-soignant se prépare sans niveau d’étude obligatoire.

Pour les études accessibles après le bac, de nombreuses écoles paramédicales acceptent des candidats avec un bac L, ES ou encore un bac technologique. "Pour passer le concours de psychomotricien, un bac S n’est pas indispensable. Il faut juste avoir l’esprit scientifique. En travaillant sérieusement, le programme de biologie se rattrape vite", explique Blanche Augarde-Dollé, psychomotricienne.

Dans les professions médico-techniques comme technicien de laboratoire ou opticiens-lunetier, le bac STL est parfaitement adapté.

Des diplômes bientôt tous reconnus par le système LMD

Les formations paramédicales ont été revues pour être reconnues par le système européen LMD (licence, maîtrise, doctorat). Ainsi, les étudiants infirmiers obtiennent désormais au terme de leurs études une licence.

D’ici à 2015, l’ensemble des études paramédicales devraient bénéficier de cette refonte du système.

Des formations paramédicales très sélectives

Si l’horizon professionnel est rose dans ce secteur, l’accès à la plupart des formations est très sélectif. En effet, certaines professions comme infirmier, orthophoniste, psychomotricien, pédicure-podologue ou masseur-kinésithérapeute sont limités par un quota, le fameux numérus clausus !

Chaque école proposant son propre concours, il est conseillé d’en présenter plusieurs. "Pour se donner le maximum de chance de réussite, la prépa est aussi une bonne option. Ces écoles préparatoires connaissent bien les concours et savent parfaitement ce qui est demandé", reconnaît Sarah Degiovani.

Néanmoins, certains métiers restent accessibles sans concours comme opticien-lunetier, diététicien, technicien de laboratoire…

Hôpitaux, centres médico-sociaux, laboratoires, maisons de retraite, cabinets privés…

Si vous faites parti des heureux élus à intégrer une école, diplôme en poche, vous ne connaîtrez pas le chômage. Blanche Augarde-Dollé, psychomotricienne a refusé des postes et s’est offert le luxe de choisir où elle allait travailler. Sarah Degiovani a été embauchée dès sa sortie de l’école dans le cabinet d’orthophonie où elle a fait son stage.

Hôpitaux, centres médico-sociaux, laboratoires, maisons de retraite, cabinets privés… Vous n’aurez que l’embarras du choix. Au fil du temps et de l’expérience, vous pourrez évoluer ou vous former vers d’autres spécialités.

Mais si le secteur du paramédical recrute, ces métiers demandent de l’endurance car la charge de travail peut-être élevé et les horaires contraignants. Ils exigent aussi de vraies qualités relationnelles, beaucoup de patience et de bienveillance vis-à-vis de ces patients. Pour y faire une carrière riche et variée, la passion est essentielle !

Valérie François © CIDJ
Article mis à jour le 22/09/2023 / créé le 31-07-2013