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Contrôleur / Contrôleuse de défense aérienne

Synonymes : contrôleur de circulation aérienne, contrôleur des opérations aériennes

  • Armée – Sécurité - Secours
Militaire, le contrôleur de défense aérienne assure la circulation aérienne des avions militaires, le contrôle des opérations aériennes au sein des différents corps d'armées.

Description métier

L'Armée de l'air et de l'Espace, la Marine nationale et l'armée de terre emploient également des contrôleurs aériens. Ils ont le rang de sous officiers et sont employés au sein d'une tour de contrôle sur base aérienne ou au sein d'un centre de détection de contrôle. 

Le contrôleur de défense aérienne de l'armée de l'air et de l'espace évolue au sein d'une équipe, il est en contact direct avec les pilotes militaires et surveille l'espace aérien national. Ses attributions couvrent de nombreux domaines tels que la surveillance, le contrôle, l'interception, l'assistance aux opérations aériennes... 

Le contrôleur de défense aérienne peut être affecté au sein des escadrons de services de la circulation aérienne (ESCA). Tout comme son homologue dans le civil, le contrôleur aérien de l'armée de l'air assure la régulation des aéronefs sur les aérodromes militaires et leurs zones d'approche (dialogue avec les équipages, guidage radar...) depuis les bases aériennes

Au sein des centres de détection et de contrôle (CDC), le contrôleur de défense aérienne assure une mission de surveillance de l'espace aérien national. Il alerte et assiste tous les avions civils ou militaires en difficulté ou en détresse dans l'espace aérien français (problèmes de trajectoire, pannes de transpondeur..) . Il envoie et guide, lors de la détection d'un avion non identifié, la "police du ciel " et si nécessaire les avions d'interception lors du déclenchement des missions d'alerte. En complément de cette mission de surveillance, il participe à l'entraînement des pilotes.

Dans les centres militaires de coordination et de contrôle (CMCC), le contrôleur de défense aérienne identifie les avions survolant l'espace aérien national  Partie prenante lors des opérations aériennes, il guide les avions en mission (interception, combat, ravitaillement...) en France ou sur des théâtres d'opérations extérieures. 

Le contrôleur aérien de l'armée de terre dirige et sécurise la trafic aérien. Il part régulièrement en opérations extérieures. 

Le contrôleur aérien de la marine nationale dirige et sécurise le trafic aérien. Il opère en mer (porte-avions, bâtiment de projection et de commandement) ou à terre sur une base aéronautique ou dans un centre de contrôle. 

Le contrôleur aérien de l'armée de terre dirige et sécurise la trafic aérien. Il part régulièrement en opérations extérieures. 

Le contrôleur aérien de la marine nationale, également appelé "conta" dirige et sécurise le trafic aérien. Il opère en mer (porte-avions, bâtiment de projection et de commandement) ou à terre sur une base aéronautique ou dans un centre de contrôle. 

 

Études / Formation pour devenir Contrôleur / Contrôleuse de défense aérienne

Les conditions de recrutement varient selon le corps d'armée.

Armée de l'air et de l'espace

Conditions d'accès  :

avoir la nationalité française 
être âgé de moins de 30 ans lors de la signature du contrat
être titulaire d'un bac
réussir les tests de sélection dont les tests médicaux.
En cas de réussite à tous ces tests et ayant reçu l'aval de la commission d'intégration, le candidat intègre l'armée de l'air et signe son contrat (6 ans sauf cas particuliers). 

Formation rémunérée de 48 à 59 semaines comprenant une formation militaire (16 semaines), une formation de contrôleur (6 semaines) et un stage de qualification. 

Armée de terre

Conditions d'accès  : 

avoir la nationalité française 
être âgé de moins de 30 ans lors de la signature du contrat
être titulaire d'un bac
réussir les tests de sélection dont les tests médicaux
avoir un bon niveau d'anglais
En cas de réussite à tous ces tests et ayant reçu l'aval de la commission d'intégration, le candidat intègre l'armée de terre et signe son contrat.

Formation rémunérée comprenant une formation initiale (8 mois à l'ENSOA de Saint-Maixent) et une formation spécialisée (10 à 11 mois à l'EFSOAA de Rochefort et à la base aérienne de Mont-de-Marsan). 

Marine nationale 

Conditions d'accès  : 

avoir la nationalité française 
être âgé de moins de 30 ans lors de la signature du contrat
niveau bac et + 
réussir les tests de sélection dont les tests médicaux
savoir nager
En cas de réussite à tous ces tests et ayant reçu l'aval de la commission d'intégration, le candidat intègre l'armée de terre et signe son contrat (10 ans).

Formation rémunérée comprenant une formation initiale à l'Ecole de maistrance pour devenir officier marinier puis formation spécialisée à l'Enac.

 

 

 

 

Salaires

Armée de l'air et de l'espace

Élève sous-officier : 1 329 € net
Sergent (3 ans de service) : 1 471 € net
Sergent-chef (10 ans de service) : 1 763 € net

Ces chiffres sont donnés à titre informatifs et sont soumis à des variations sensibles suivant la spécificité du métier : risques, responsabilités, prime aéronautique, prime de saut en parachute, etc.

Armée de terre 

Solde pour un célibataire : dès l'entrée en école : 1 384€ net (hors primes). En opérations extérieures, la rémunération peut-être multipliée jusqu'à 2,5 fois.

Des indemnités peuvent s'ajouter à cette solde de base en fonction de la situation familiale et de l'affectation géographique. 

 

Evolutions de carrière

Le sous-officier de l'armée et de l'espace a la possibilité d'évoluer de 2 manières distinctes :

  • En tant que sous-officier : son ancienneté ajoutée à divers examens et stages qui jalonnent sa carrière, l'amène à progresser en grade et responsabilités.  De grade d'aviateur jusqu'au grade de caporal-chef après 4 mois de service, puis grade de sergent à compter du 13ème mois de service. Possibilité  d'évoluer vers le statut de sous-officier de carrière. 
  • En accédant au corps des officiers : soit par concours interne en début de carrière (après 2 à 3 ans en poste de sous-officier), soit  plus tardivement, sur dossier et entretien (après une quinzaine d'années en tant que sous-officier).

Ce changement statutaire donne lieu à de plus grandes responsabilités et permet d'accéder à une échelle de rémunération plus importante.

Le sous-officier de l'armée de terre a la possibilité d'évoluer dans différentes fonctions au sein de son grade.

Dans la marine, possibilité de passer le Brevet Supérieur (BS) pour accéder au statut d’officier marinier de carrière et de postuler à des fonctions d’encadrement


Crédit photo : Pixabay