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Enquête génération what : les jeunes perdus entre pessimisme et confiance en l’avenir

Entre inquiétude et optimisme les jeunes semblent perdus. Un constat qui ressort de l’étude menée par génération what, publiée le 14 décembre, qui dresse le portrait des jeunes âgés de 18 à 34 ans.

Une génération perdue et sacrifiée

Face à la crise économique les jeunes se sentent démunis. Ils sont plus de 50% à placer « l’accès à un emploi » en tête de leurs préoccupations. Ce n’est pas un hasard si plus de 5 000 jeunes interrogés définissent leur génération comme une génération « perdue ». Perdue entre la crise économique et l’envie de s’en sortir et de changer les choses.

Les 18-34 ans déplorent le manque de moyens donnés aux jeunes pour faire valoir leur compétences, l’augmentation des inégalités et le développement de l’individualisme. Selon eux, l’école ne donne pas trop (43%) voire pas du tout (18%) sa chance à tout le monde. Le système éducatif ne facilite pas non plus l’insertion professionnelle selon près d’un jeune sur deux.

Ils ont perdu toute confiance dans la politique (48%) et plus d’un jeune sur deux pense que tous les hommes politiques sont corrompus. Une méfiance qui concerne également les vecteurs de l’information puisqu’ils sont plus de 40% à ne pas du tout faire confiance aux médias.

De manière générale les jeunes ne se font pas d’illusion envers leur avenir et ils sont 46% à penser qu’il sera pire que la vie qu’ont menée leurs parents.

Une génération du changement, tournée vers l’avenir ?

Loin d’accepter la crise économique comme une fatalité et de s’enfermer dans un marasme ambiant, les jeunes sont prêts à se donner les moyens de changer les choses. Ils disent appartenir à une génération du changement, du renouveau, de l’avenir ou encore de la transition.

65% des 18-34 ans sont persuadés qu’ils connaîtront autre chose que la crise économique et plus d’un jeune sur deux veut s’en donner les moyens puisque 51% se disent prêts à participer demain ou dans les prochains mois à un mouvement de révolte.

Plus d’un jeune sur deux reste optimiste quant à l’avenir et pour 62% d’entre eux un avenir heureux passe par le travail. Un travail qui est, non seulement, un moyen de gagner de l’argent, mais aussi un moyen de s’épanouir. Car pour plus de la moitié des jeunes sondés, réussir sa vie c’est avant tout être heureux.

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Actu mise à jour le 02/12/2017 / créée le 02-01-2017